Le 4 Octobre, Google a présenté toute une série de nouveaux appareils, dont le téléphone Pixel 2. Mais notre intérêt s’est plutôt porté sur le Pixelbook.
Au début du mois, dans beaucoup de fuites via ce qui paraissait être des comptes-rendus de presse officiels, on a décrit le futur Pixelbook comme n’étant que le prochain Chromebook « made by Google ».Mais à y regarder de plus près, (et je l’admets, en spéculant un peu), je suis tenté de croire qu’il s’agit de quelque chose de complètement différent.
Le meilleur indice du fait que ce nouveau laptop deux-en-un est bien loin d’être un Chromebook est le nom qu’on lui a choisi: « Pixelbook ». (Il faut toutefois noter que cet appareil pourrait très bien être le « Chromebook Eve » dont on parlait auparavant).
Sachant que Google avait appelé ses deux derniers laptops « Chromebook Pixel », pourquoi l’entreprise renoncerait-elle maintenant à l’appellation » Chromebook » ? Pour commencer, probablement parce que, techniquement, il ne s’agit pas d’un Chromebook.
Les Chromebooks n’ont pas besoin d’une telle capacité de stockage
Si vous avez bien suivi toute l’histoire des Chromebooks depuis leur lancement il y a 6 ans, vous savez bien que les espaces de stockage local très limités sont presqu’une constante de ces appareils. La grande majorité des Chromebooks tourne avec pas plus de 32GB de mémoire flash.
Les anciens modèles de Chromebook Pixel de Google sont limités à 64GB d’espace, ce qui est déjà beaucoup trop pour un laptop qui utilise le navigateur Chrome pour quasiment toutes ses fonctions.
À quoi le Pixelbook peut ressembler en entier
Alors pourquoi le dénommé Pixelbook aurait-il un espace de stockage qui commencerait à 128GB, soit deux fois plus que le Chromebook ayant la plus grande capacité que Google ait jamais fabriqué ? Dans le même ordre d’idée,la capacité du Pixelbook est supposée atteindre le chiffre énorme de 512GB.
Si cela est vrai, Google devra clairement imaginer quelque chose qui puisse utiliser un espace de stockage si conséquent,indépendamment de sa solide plateforme de cloud computing, Google Drive.
Assiste-t-on au Grand Début de Google Fuschia ?
Nous savons tous que, depuis la fin de l’année, Google prépare l’arrivée des applis Android sur Chromebooks.
En fait, l’entreprise a collaboré avec Samsung et Asus pour lancer des Chromebooks spécialement conçus pour cette nouvelle fonction, notamment le Samsung Chromebook Pro et l’Asus Chromebook Flip.
Cependant, alors qu’il s’agit intrinsèquement de deux excellents laptops, cette fonction a été trop lente et n’a pas suscité un grand intérêt.
Cela dit, nous savons également que Google travaille à rapprocher Android et Chrome OS depuis un moment, et a récemment publiquement évoqué ce qu’on connaît sous le nom de « Fuschia OS », reposant sur un tout nouveau noyau de système d’exploitation que Google appelle « Magenta ».
Ce potentiel futur nouveau système d’exploitation, dont on a déjà eu un aperçu au travers de fuites de screenshots, réunirait les caractéristiques et fonctions clés d’Android et de Chrome OS, respectivement, dans l’optique d’offrir une interface tactile pouvant s’adapter à l’appareil en main. Vous savez, quelque chose de similaire aux promesses de Microsoft avec Windows 10.
On pourrait considérer le travail de Google permettant d’installer les applis Android sous Chrome OS comme un tout petit pas vers le lancement prometteur de ce système d’exploitation hybride. Et, quelle meilleure façon d’amorcer ce virage qu’un appareil vedette qui fasse la transition entre le laptop et la tablette, exactement comme est supposé le faire le Pixelbook ?
Probablement la dernière fois que nous verrons un Chromebook venant de Google en fait
La dernière fois que nous pouvons voir un Chromebook de Google en effet
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Pixelbook: l’avenir des application logicielles Google ?
Maintenant, pour en revenir à la question décisive du stockage local, indépendamment de votre vitesse de connexion ou de la rapidité de la technologie des serveurs des Géants de la technologie, c’est avec la vitesse instantanée d’un lecteur flash drive que les applis tournent le mieux. De plus, les applis exigent des espaces de stockage variables pour fonctionner.
En conclusion, entre le fait d’abandonner la dénomination « Chromebook » et celui de surcharger ce dispositif informatique 2-en-1 en espace de stockage, je me demande sérieusement si ce nouveau gadget pourra toujours être considéré comme un Chromebook. Cela pourrait très bien être un premier tacle sévère de Google envers le système d’exploitation adaptable propriétaire de Microsoft.
Pixelbook pourrait être le début de la fin pour les versions d’Android et de Chrome OS telles que nous les connaissons actuellement.
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