Roccat est peut-être sur le point d’être incorporé au géant des périphériques Turtle Beach, mais pour le moment, ses propres accessoires de jeux sont encore bien vivants et très bien portants, dont la souris gamer Kone Pure Owl-Eye, présentée ici dans son édition blanche récemment réactualisée. Je dois dire que ce petit objet est une transformation radicale après l’énorme gabarit de la Corsair Ironclaw RGB, mais cette petite souris à 53 euros a tout de même beaucoup à offrir par rapport à ses rivales imposantes. Est-elle cependant un meilleur matériel de souris de jeu ? Voici ce que j’en pense.
Sans le lion géant Roccat s’illuminant de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel sur le bas de la Kone Pure, vous pourriez presque prendre ce modèle Owl Eye pour une bonne vieille souris de bureau. Bien que la grande bande blanche puisse ne pas être du goût de tout le monde en comparaison au modèle standard noir, personnellement j’en suis fan, rien que pour le fait qu’elle apporte un look différent et rafraîchissant par rapport à tous les éléments noirs de mon bureau.
Pesant juste 88g, la Kone Pure Owl-Eye est l’une des souris gamers les plus légères qui soit : seulement 8g plus lourde que la souris Logitech G Pro Wireless que j’utilise au quotidien. C’est idéal pour une personne avec de petites mains comme moi, et dans des jeux de tirs rapides comme Doom ou plus récemment The Division 2, elle m’a semblé merveilleusement rapide et réactive lorsque je la faisais évoluer sur mon tapis de souris. J’ajouterais que la molette est vraiment top.
Il y a pourtant bien quelque chose concernant sa forme globale qui ne m’a pas tout à fait convenu. Au début, j’ai pensé que c’était parce qu’elle était trop plate, mais sa hauteur de 39mm n’est qu’1 mm de moins que la Logitech G Pro Wireless. Cela ne pouvait donc pas être ça. Néanmoins, j’étais constamment en train de bouger ma main pour essayer de trouver une position confortable.
J’ai ensuite réalisé que cela venait probablement de ses rainures très dessinées pour le pouce et le petit doigt sur la tranche. Elles ont une inclinaison très nette jusqu’à leur creux (qui est doux pour le reste), et il est clair qu’elles veulent que vos doigts soient dans une position très particulière. Dans mon cas, mes trois doigts du milieu étaient très portés vers l’avant de la souris et ne me permettaient pas d’avoir assez de poids à l’arrière de ma main pour maintenir un bon équilibre. Et étant donné les dimensions plutôt minimes du reste de la souris, j’imagine que le problème ne peut qu’être pire pour des individus ayant de plus grandes mains.
Ceux qui préfèrent le claw grip ou position araignée s’accommoderont sûrement mieux de la forme compacte de la Kone Pure Owl-Eye, car cette pose était un peu plus naturelle. Cependant, mes doigts sont trop décrépits pour tenir ce genre de position pendant de longues périodes de temps, j’ai donc finalement adopté une position de grip fingertip légèrement déséquilibrée à la place.
Mis à part les petits soucis de conception, en revanche, la Kone Pure Owl-Eye est étonnamment flexible étant donné son faible coût. Avec une gamme DPI qui s’étend de 100 à 12000 et sept boutons programmables, vous avez déjà plus d’options pour personnaliser et customiser la souris à votre goût qu’avec les souris au même prix Steelseries Rival 310 ou HyperX Pulsefire FPS.
Les boutons du côté sont programmés par défaut pour précédent et suivant, les deux sous la molette font dérouler vers le haut et vers le bas les cinq réglages DPI différents de Kone, mais tous ceux-ci (dont la molette et les boutons principaux de clic-droit ou gauche) peuvent être assignés à une multitude de fonctions différentes via le logiciel de Roccat Swarm. En outre, sa fonction Easy-Shift+ vous permet aussi d’assigner une fonction secondaire à chacun de ces boutons, vous donnant au total 17 commandes. C’est incroyablement généreux pour une souris gamer de si petit prix, même s’il reste à voir si vous aurez vraiment l’utilité de toutes ces fonctions.
Quoiqu’il en soit, une large gamme d’options est toujours bienvenue, et ce même si l’interface de Swarm peut être quelque peu encombrée parfois. Les réglages DPI peuvent être ajustés par augmentation de 100 DPI, et vous pouvez même ajuster la vitesse du déroulement vertical et horizontal si vous le souhaitez. Les fonctions de boutons sont aussi exhaustives, incluant des dizaines de macros spécifiques pour le jeu que vous pouvez sélectionner et choisir si vous ne souhaitez pas enregistrer les vôtres, des raccourcis internet, media et du système d’exploitation, ainsi que la possibilité d’ouvrir des programmes spécifiques, des fichiers et des sites web.
Vous pouvez aussi prévoir cinq profils différents, ainsi que des vitesses de DPI et de sensibilité. La seule chose qui manque vraiment est l’option d’assigner un bouton DPI « sniper » que vous puissiez utiliser pour changer le DPI en direct quand vous préparez vos tirs dans des jeux FPS par exemple. Cela aurait été la cerise sur le gâteau, mais étant donné le nombre incroyable d’autres choses que vous pouvez faire faire à la Kone Pure Owl-Eye, il serait malvenu de se plaindre d’une fonction manquante.
Ajoutez un câble tressé et la Roccat Kone Pure Owl-Eye est une véritable bonne affaire à son prix actuel, offrant des fonctionnalités haut de gamme que vous trouverez sur d’autres souris gamers pour une fraction de leur prix. Personnellement, sa forme compacte ne me convient pas tout à fait, mais si vous aimez les souris petites, légères et pleines de fonctionnalités, alors je dois admettre qu’il s’agit d’une excellente alternative économique à notre meilleure souris gamer actuelle, la Corsair Ironclaw RGB.
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